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ARRIVÉ A PARIS, LE 29 JUILLET MATIN,

IL M'ACCOMPAGNA

À LA MAIRIE DU ONZIÈME ARRONDISSEMENT,

OÙ LES CITOYENS ASSEMBLÉS

ORGANISAIENT UNE MUNICIPALITÉ NATIONALE ;


ET TANDIS QUE D'IMPÉRIEUX DEVOIRS

M'OCCUPAIENT TOUT ENTIER,

LE BRUIT DU CANON ME L'ENLEVA,

ET IL COURUT

AU LOUVRE ET AUX TUILERIES.


IL EST TOMBÉ VERS UNE HEURE,

RUE DE ROHAN,

PRÈS DE L'ENDROIT OÙ EST PLACÉE L'INSCRIPTION

QUI LE RAPPELLE.


IL A PEU SOUFFERT ET, GRÂCE A DIEU,

LA BALLE QUI L'A FRAPPÉ

NE PARTAIT PAS DE LA MAIN D'UN FRANÇAIS.


IL EST, AVEC VANNEAU,

LA PLUS PRÉCIEUSE VICTIME DES TROIS JOURNÉES.


QUE LA PATRIE CONSERVE SON NOM !


VICTOR COUSIN.

Paris, 1er mai 1831.