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p. 98, je retranche μὴ, ou le change en δὴ ou πη. Cependant Bekker et tous les manuscrits le conservent ; Schleiermacher hésite.

PAGE 426. — Eh bien ! cherche maintenant deux choses qui ressemblent à ces deux-là, parmi toutes celles qui sont unies entre elles par un rapport.

Τούτοις τοίνυν ἐοικότα δυοῖν οὖσι δύ’ ἄλλα ζήτει κατὰ πάνθ’ ὅσα λέγομεν εἶναι τὸ τρίτον ἔτέρῳ. BEKK., p. 223.


La vraie interprétation de ce passage est, selon nous, celle de Schleiermacher, adoptée par Stalbaum : cette locution, τὸ τρίτον ἑτέρῳ, dit Schleiermacher, exprime une chose très simple, le rapport qu’une chose a relativement à une autre, rapport qui lui-même est une troisième chose, vis-à-vis les deux autres. Il faut convenir toutefois que l’expression est bizarre pour un fond si simple. Aussi, Protarque ne l’entend pas, et s’écrie : « Dis plus clairement, Socrate, ce que tu veux dire. » Et Socrate lui répond : « Je ne veux rien dire de bien relevé et de bien difficile ; ce sont les mots seuls qui présentent quelque embarras, ὁ λόγος ἐρεσχελεῖ νῷν ; et