Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, I et II.djvu/88

Cette page a été validée par deux contributeurs.

digne Mélitus, dis-nous qui peut rendre les jeunes gens meilleurs.

MÉLITUS.

[24e] Les lois.

SOCRATE.

Ce n’est pas là, excellent Mélitus, ce que je te demande. Je te demande qui est-ce ? Quel est l’homme ? Il est bien sûr que la première chose qu’il faut que cet homme sache, ce sont les lois.

MÉLITUS.

Ceux que tu vois ici, Socrate ; les juges.

SOCRATE.

Comment dis-tu, Mélitus ? Ces juges sont capables d’instruire les jeunes gens et de les rendre meilleurs ?

MÉLITUS.

Certainement.

SOCRATE.

Sont-ce tous ces juges, ou y en a-t-il parmi eux qui le puissent, et d’autres qui ne le puissent pas ?

MÉLITUS.

Tous.

SOCRATE.

À merveille, par Junon ; tu nous as trouvé un grand nombre de bons précepteurs. Mais poursuivons ; et tous ces citoyens qui nous écou-