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phrase, non, il ne le faut pas, doit appartenir au même interlocuteur que ce qui précède, comme il faut aussi rapporter au même interlocuteur la conséquence définitive, savoir, qu’il faut, cette diversité d’élémens pour les plaisirs et pour les sciences bien établie, la développer au grand jour. En effet tous les manuscrits sont ici unanimes, et le passage entier est partout rapporté à Socrate. Or, M. Stalbaum s’avise de le diviser, d’attribuer à Socrate jusqu’à non, il ne le faut pas… ἀλλ’ οὐ μὴν… et d’attribuer ce morceau à Protarque, jusqu’à τὴν τοίνυν διαφορότητα, conséquence du morceau précédent, et que Socrate, selon M. Stalbaum, exprimerait ici pour son compte, tandis que les divers membres du raisonnement auraient été partagés entre Protarque et lui, id quod non modo colloquii concinnitas, sed etiam sensus horum verborum postulat : τό γε μὴν ἴσον τοῦ δοῦ τε ϰαὶ ἐμοῦ λόγου ἀρέσϰει. Or, remarquez que le sensus horum verborum est fort douteux et n’a pas été le moins du monde établi par M. Stalbaum.

PAGE 302. — Le jeune homme qui se sert…
Φειδόμενος οὔτε πατρὸς οὔτε ἄλλου τῶν ἀϰουόντων οὐδενός, ὀλίγου δὲ ϰαὶ τῶν ἄλλων ζώων, οὐ μόνον τῶν ἀνθρώπων, ἐπεὶ βαρϐάρων γε οὐδενὸς ἂν φείσαιτο, εἴπερ ἐρμηνέα μόνον ποθὲν ἔχοι. Bekker, p. 140 ; Stalbaum, p. 27, 28…