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tous les chevaux et toutes les autres bêtes sans exception ne la réclameront-elles point en faveur du plaisir, parce qu’elles s’attachent à sa poursuite ? et la plupart des hommes s’en rapportant à elles, comme les devins aux oiseaux, jugent que le plaisir est le souverain maître du bonheur de la vie ; et ils pensent que les appétits de la bête sont des garans plus sûrs de la vérité que les discours inspirés par une muse philosophe.

PROTARQUE.

Nous convenons tous, Socrate, que ce que tu as dit est parfaitement vrai.

SOCRATE.

Laissez-moi donc aller.

PROTARQUE.

Il y a encore une petite chose à éclaircir, Socrate. Aussi bien tu ne t’en iras pas d’ici avant nous. Je te rappellerai ce qui reste à dire.

FIN DU SECOND VOLUME.