ce mélange, et que cette cause étant bonne y c’est par elle que le mélange est bon.
On ne peut mieux.
Tout le monde, Protarque, est à présent en état de décider qui du plaisir ou de la sagesse a plus d’affinité avec le souverain bien, et a le premier rang aux yeux des hommes et des dieux.
La chose parle d’elle-même : toutefois il sera mieux d’en apporter la preuve.
Comparons donc successivement chacune de ces trois choses avec le plaisir et l’intelligence : car il nous faut voir auquel des deux nous attribuerons chacune d’elles, comme lui appartenant de plus près.
Tu parles de la beauté, de la vérité et de la mesure ?
Oui. Prends d’abord la vérité, Protarque ; et l’ayant prise, jette les yeux sur ces trois choses, l’intelligence, la vérité, le plaisir ; et après y