Il me semble que le discours est arrivé jusqu’ici dans le même dessein qu’il avait au commencement, celui de faire le pendant au discours sur les plaisirs ; et il en est venu à examiner si, de même qu’il y a des plaisirs plus purs les uns que les autres, il en est ainsi à l’égard des sciences.
Il est manifeste au moins que c’est dans cette vue que nous nous y sommes engagés.
Mais quoi ! ne nous a-t-il pas découvert plus haut des arts qui sont les uns plus précis, les autres plus confus ?
Cela est vrai.
Et après avoir appelé chaque art d’un seul nom, et nous avoir fait naître la pensée que cet art est un, ne suppose-t-il pas maintenant que ce sont deux arts, lorsqu’il demande si ce qu’il y a de précis et de pur dans chacun appartient plus à l’art des philosophes, ou à l’art de ceux qui ne le sont pas ?