plaisir à la douleur : puisque nous avons reconnu précédemment que l’envie est une douleur de l’âme, et le rire un plaisir, et que ces deux choses se rencontrent ensemble en cette circonstance.
Cela est vrai.
Ceci nous donne en même temps à connaître que dans les lamentations et les tragédies, non pas au théâtre, mais dans la tragédie et la comédie de la vie humaine, le plaisir est mêlé à la douleur, ainsi que dans mille autres choses.
Il est impossible de n’en pas convenir, Socrate, quelque désir que l’on ait de soutenir le contraire.
Nous avons proposé, la colère, le regret, les lamentations, la crainte, l’amour, la jalousie, l’envie, et les autres passions semblables, comme autant d’affections où nous trouverions mêlées les deux choses que nous avons dites si souvent. N’est-ce pas ?
Oui.