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Les plaisirs qui se présentent les premiers, et qui sont en même temps les plus grands, comme nous disions, ne sont-ce pas ceux qui ont le corps pour objet ?
Sans contredit.
Sont-ils et deviennent-ils plus grands pour les malades dans leurs maladies, que pour les personnes en santé ? Prenons garde de faire un faux pas en répondant sans réflexion.
Comment ?
Nous allons dire peut-être qu’ils sont plus grands pour ceux qui se portent bien.
Il y a toute apparence.
Mais quoi ! les plaisirs les plus vifs ne sont-ce pas ceux dont les desirs sont les plus violens ?
Cela est vrai.
Ceux qui sont tourmentés de la fièvre et d’au-