Car sans doute, Protarque, de ces quatre genres, le fini, l’infini, le composé de l’un et de l’autre, et la cause, qui se rencontre en toutes choses comme quatrième élément, nous ne concevons pas que celui-ci, qui nous donne une âme, et une force vitale conservatrice à-la-fois et réparatrice de la santé, qui fait en mille autres choses d’autres compositions et d’autres réparations, reçoive le nom de sagesse universelle, toujours présente dans l’infinie variété de ses formes ; et que, dans l’immensité de ce monde, qui renferme aussi ces quatre genres, mais plus en grand, et dans une beauté et une pureté sans égales, on ne trouve pas le genre le plus beau et le plus excellent de tous.
Non, cela serait tout-à-fait inconcevable.
Ainsi, puisque cela est impossible, nous ferons mieux de dire, en suivant les mêmes principes, qu’il y a ce que nous avons dit souvent, dans cet univers beaucoup d’infini, et une quantité suffisante de fini, auxquels préside une cause respectable, qui arrange et ordonne les années, les saisons, les mois, et qui mérite à très juste titre le nom de sagesse et d’intelligence.