Et avec raison.
Vois donc par rapport à la science, s’il est possible qu’on la possède sans l’avoir ; comme si, ayant pris à la chasse des oiseaux sauvages, des ramiers ou quelque autre espèce semblable, on les élevait dans un colombier qu’on aurait chez soi. En effet, nous dirions à certains égards qu’on a toujours ces ramiers parce qu’on en est possesseur. N’est-ce pas ?
Oui.
Et à d’autres égards qu’on n’en a aucun ; mais que, comme on les tient enfermés dans une enceinte dont on est maître, on a le pouvoir de prendre et d’avoir [197d] celui que l’on voudra, toutes les fois qu’on le jugera à propos, et ensuite de le lâcher : ce qu’on est libre de faire aussi souvent qu’on en aura la fantaisie.
Fort bien.
Maintenant, de même que nous avons supposé tantôt dans les âmes je ne sais quelles tablettes