répondre, comme nous en sommes convenus, lorsque l’examen du sentiment de Protagoras serait fini.
Non pas encore, Théodore, jusqu’à ce que vous ayez discuté, Socrate et toi, [183d] l’opinion de ceux qui disent que tout est en repos, comme vous vous êtes tout-à-l’heure proposé de le faire.
Quoi ! si jeune, Théétète, tu donnes aux vieillards des leçons d’injustice, leur apprenant à violer leurs conventions ! Apprête-toi à faire raison à Socrate sur ce qui reste.
Je le veux bien, s’il y consent. Je vous aurais pourtant entendus tous les deux avec le plus grand plaisir.
Inviter Socrate à disputer, c’est inviter les cavaliers à courir dans la plaine. Interroge-le donc, et tu l’entendras.
Je ne pense pas, Théodore, que je me rende à l’invitation [183e] de Théétète.
Et pourquoi pas ?