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SUR LE PHÉDON.

direction que celle de la pesanteur. Nous n’avons que le mot pompe pour exprimer cela. Schleiermacher s’en sert, et Sdneider définit Ἀντλία : l’endroit du vaisseau où était la pompe.

Page 310, 311. — Les unes ressortent et retombent dans l’abîme précisément du côté opposé à leur issue…

Καὶ ἔνια μὲν ϰαταντιϰρὺ. (Bekker, p. 116.)

Aristote, en réfutant cette théorie de Platon, paraît avoir entendu par le mot ϰαταντιϰρὺ une opposition de lieux par rapport au centre de la terre : πάντα δὲ ϰύϰλῳ περιάγειν εἰς τὴν ἀρχὴν… πολλὰ μὲν ϰαὶ ϰατὰ τὸν αὐτὸν τόπον, τὰ δὲ ϰαὶ ϰαταντιϰρὺ τῇ θέσει τῆς ἐϰροῆς, οἷον, εἰ ῥεῖν ἤρξατο ϰάτωπερ, ἄνωθεν εἰσβάλλειν (Meteor. II, 2.) Et Olympiodore, son commentateur, interprète ce passage, dans le même sens. Cette idée, ne peut se concevoir qu’en supposant que la figure de l’abîme du Tartare soit circulaire, autour du centre de la terre, ce qui est contraire à ce que dit Platon, que le grand abîme est διαμπερὲς τετρημένον δι’ ὅλης τῆς γῆς, paroles qu’on ne peut guère adapter à une figure circulaire, car alors il n’y aurait plus de terre, et tout serait abîme. Il faut donc que l’abîme soit plus long que large ; mais alors deux points de son contour, pour être à l’opposite l’un de l’autre, ne sont pas