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NOTES

l’idée de pair, idée qui est inséparable de la duplication des nombres, laquelle a lieu ici, dix étant le double de cinq. Par la même raison, ajoute-t-il encore, la moitié, le tiers, etc., ne reçoivent pas l’idée de l’entier, et pourtant le contraire de la moitié ce n’est pas l’entier, mais le double ; le contraire du tiers n’est pas l’entier, mais le triple ; mais la moitié, le tiers, etc., renferment l’idée générale de fraction, laquelle est contraire à l’idée d’entier. Heindorf (p. 210) s’est entièrement mépris sur le sens véritable de tout ce passage, en proposant de lire ἄλλο ἢ ἐναντίον.

Page 310. — Elles forment des courants qui vont se rendre à travers la terre vers des lits de fleuves qu’ils rencontrent et qu’ils remplissent comme avec une pompe.

… ὥσπερ οἱ ἐπαντλοῦντες. (Bekker, p. 116.)

Tous les traducteurs : Comme quand on verse de l’eau qu’on a puisée, ou quelque chose d’équivalent ; à l’exception de Dacier : comme quand on puise de l’eau avec deux seaux, interprétation arbitraire et ridicule. Quant à la première, elle est tout-à-fait insignifiante et indigne de Platon. Il faut qu’il ait voulu indiquer quelque mécanisme particulier dont on se servait de son temps pour vider les vaisseaux, et par lequel on mettait l’eau en mouvement dans un autre