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NOTES

ment dite, mais plus rarement (Ier Alcibiade, Bekker, IIe partie, IIIe vol. p. 309 et 310).

Page 195. — Mais il pourra te sembler étonnant qu’il n’en soit pas de ceci comme de tout le reste, et qu’il faille admettre d’une manière absolue que la vie est toujours préférable à la mort, sans aucune distinction de circonstances et de personnes ; ou si une telle rigueur paraît excessive, et si l’on admet que la mort est quelquefois préférable à la vie, il pourra te sembler étonnant qu’alors même on ne puisse sans impiété se rendre heureux soi-même, et qu’il faille attendre un bienfaiteur étranger.

Ἴσως μέντοι θαυμαστόν σοι φανεῖται, εἰ τοῦτο μόνον τῶν ἄλλων ἁπάντων ἁπλοῦν ἐστιν, ϰαὶ οὐδέποτε τυγχάνει τῷ ἀνθρώπῳ, ὥσπερ ϰαὶ τἆλλα, ἔστιν ὅτε ϰαὶ οἷς βέλτιον τεθνάναι ἢ ζῆν, οἷς δὲ βέλτιον τεθνάναι, θαυμαστὸν ἴσως σοι φαίνεται εἰ τούτοις τοῖς ἀνθρώποις μὴ ὅσιον αὐτοὺς ἑαυτοὺς εὖ ποιεῖν, ἀλλ’ ἄλλον δεῖ περιμένειν εὐεργέτην. (Bekker, p. 12.)

C’est-à-dire, en établissant tous les intermédiaires utiles, et supprimant tous ceux qui ne sont pas rigoureusement nécessaires : ou la vie est toujours pré-