1o Est-il bien correct grammaticalement de dire : τὸ τελευταῖον τουτὶ... δοκεῖν sans τό ?
2o Τουτὶ ne s’applique-t-il pas toujours à une chose présente, comme le hoc-ce des Latins, et dans ce cas peut-on le rapporter à δοκεῖν qui n’exprime qu’une crainte dans l’avenir ?
3o Enfin, et c’est là la raison décisive, on ne peut nier que τὸ τελευταῖον τουτὶ ne fasse partie d’une énumération, l’énumération de τὸ πρᾶγμα τὸ περὶ σέ. Cela admis, τουτὶ δοκεῖν et toute la fin de la phrase que domine δοκεῖν, forment le complément de la troisième partie de l’énumération. Toute cette affaire, dit Criton, nous fera passer pour des hommes sans énergie ; toute cette affaire, c’est-à-dire, 1o Une accusation portée devant le tribunal, quand on aurait pu l’empêcher d’arriver jusque-là ; 2o Une plaidoirie absurde. Quelle sera la troisième partie ? Selon le sens que je combats, ce serait la réputation d’hommes sans énergie qu’ils vont tous se faire ! Mais ce n’est pas là une partie, ni la troisième ni aucune autre de l’énumération ; c’est l’affaire elle-même tout entière c’est la proposition fondamentale, μὴ δόξῃ ἅπαν τὸ πρᾶγμα ἀνανδρία τινὶ ἡμετέρᾳ πεπρᾶχθαι. Ainsi la troisième partie de l’énumération contiendrait tout l’énuméré, et reproduirait intégralement ce qu’elle est seulement chargée de modifier et de développer ! Cela me paraît entièrement inadmissible. Je vois dans toute