mot Aufenthalt, condamné d’avance par Bast, et je suis entièrement de l’avis de M. Schleiermacher : 1o parce que le sens propre et primitif de διατρίϐειν est bien le versari des Latins, passer son temps ; 2o parce que διατρίϐεις περὶ τὴν τοῦ ϐασιλέως στοὰν membre de phrase que l’on a trop négligé pour l’explication du précédent, signifie incontestablement : Nunc versaris circa regis porticum, et qu’il serait trop bizarre que διατρίϐειν et διατριϐὰς fussent employés si près l’un de l’autre dans deux sens différens.
Je crois que c’est de la même manière qu’il faut entendre les passages suivants de l’Apologie de Socrate.
Ὑμεῖς μὲν… οὐχ οἷοί τε ἐγένεσθε ἐνεγϰεῖν τὰς ἐμὰς διατριϐὰς ϰαὶ τοὺς λόγους. Bekker, Ire part., IIe vol., p. 131. — Dacier et Thurot traduisent : Ma conversation et mes discours. Fischer prétend que λόγους détermine le sens de διατριϐὰς : il paraît plus juste de dire que si λόγους signifie conversation, διατριϐὰς ne doit pas signifier la même chose, et doit marquer seulement la manière d’être de Socrate en général, laquelle consistait à converser avec ses concitoyens, modification exprimée par λόγους.
Θαυμαστὴ ἂν εἴη ἡ διατριϐὴ αὐτόθι, ὁπότε ἐντύχοιμι Παλαμήδει ϰαὶ Αἴαντι…… Bekker, ibid.., p. 138. — Wolf : Conversatio delectabilis si colloqui licebit. Mais ἐντύχοιμι ne veut pas dire colloqui ; et le sens de διατριβὴ