unes dans les autres, par deux mouvemens contraires qui les séparent à-la-fois et qui les rapprochent, composent pour décomposer, décomposent pour composer encore, détruisent en renouvelant, renouvellent en détruisant, tirent le plus grand du plus petit et le plus petit du plus grand, le plus faible du plus fort et le plus fort du plus faible, le plus vite du plus lent et le plus lent du plus vite, toutes choses enfin de toutes choses, ce qu’on appelle la mort du sein de ce qu’on appelle la vie, et réciproquement. Et il faut bien qu’il en soit ainsi, car si la vie engendrait la mort sans que la mort à son tour reproduisît la vie, la mort aurait bientôt aboli tout être vivant, et les propositions harmonieuses de l’éternelle existence seraient altérées. Circulus æterni motus… La vie n’a donc rien à craindre de la mort, ni l’âme de la dissolution de ses organes..
V. Toute science n’est que réminiscence :