entre Ἄτροπος et ἀμετάστροφα, et entre Κλωθώ et ἐπικλωσθέντα La même idée et le même rapprochement se retrouvent dans la phrase difficile du livre XII des Lois, sur les fonctions des trois Parques, Bekker, pag. 3i6: τὸ Λάχεσιν μὲν τὴν πρώτην εἶναι, Κλωθὼ δὲ τὴν δευτέραν, τὴν Ἄτροπον δὴ τρίτην, σώτειραν τῶν λεχθέντων, ἀπῃκασμένα τῇ τῶν κλωσθέντων τῷ πυρὶ, τὴν ἀμετάστροφον ἀπεργαζομένων δύναμιν… Voyez tom. VIII de notre trad. p. 379, ainsi que la note pag. 515-518. Plotin, Enn. II, liv.III, ch. 15, p. 145 ; Proclus, Thêol. Plat. VI, 23 ; et Porphyre dans Stobée, Eclog. II, pag. 368, éd. Heeren., développent l'idée de l'un et de l'autre passage, mais sans éclaircir celui des Lois.
PAGE 294. — À mesure que chacune boit, elle perd toute mémoire. BEKKER, p. 515.
Schneider fait remarquer que si chaque ame en buvant perd toute mémoire, il semble ridicule de dire, comme Platon la fait auparavant, qu'il ne faut pas boire de l'eau du fleuve Amelès au-delà de la mesure prescrite. Mais il se répond à lui-même, que la force et la durée de l'oubli pouvaient être diverses, selon le plus ou le moins d'eau que l'on buvait ; qu'ainsi l'ame qui en buvait trop pouvait oublier à jamais ; qu'au contraire, celle qui en buvait modérément pouvait,