sur le même ton ; mais de ces huit notes différentes résultait un seul effet harmonique. BEKKER, p. 508.
Tous les anciens ont commenté ce passage. Il s'agit ici évidemment du rapport établi par les Pythagorciens entre l'astronomie et la musique, entre les huit sphères célestes et les huit notes de l'octachorde. Il suffirait de ce passage pour démontrer le caractère pythagoricien de la partie astronomique de ce mythe.
Ibid. — Lachésis chantait le passé, Clotho le présent, Atropos l'avenir. Clotho touchant par intervalle le fuseau, de la main droite, lui faisait faire la révolution extérieure; pareillement Atropos, de la main gauche, imprimait le mouvement aux pesons du dedans…
Note de Schleiermacher. — « Clotho, la parque du présent, imprime le mouvement circulaire au zodiaque et au reste des étoiles fixes. Atropos, qui chante l'avenir, met en jeu les cercles planétaires, entre lesquels s'opèrent les conjonctions et les oppositions, qui, selon le Timèe, annoncent aux hommes instruits les événemens futurs. »
Ibid. — Ensuite ayant pris sur les genoux de