mier des poètes tragiques ; mais en même temps souviens-toi qu'il ne faut admettre dans notre république d'autres ouvrages de poésie que les hymnes à l'honneur des dieux et les éloges des grands hommes. BEKKER, p. 488 : καὶ ξυγχωρεῖν ῞Ομηρον ποιητικώτατον εἶναι καὶ πρῶτον τῶν τραγῳδοποιῶν, εἰδέναι δὲ ὅτι ὅσον μόνον ὕμνους θεοῖς καὶ ἐγκώμια τοῖς ἀγαθοῖς ποιήσεως παραδεκτέον εἰς πόλιν.
Cette phrase est positive et favorise singulièrement l'interprétation commune, qui rapporte à Homère le passage célèbre du livre III. Voyez la note du tome IX , p. 360.
PAGE 263… — Cette chienne hargneuse qui aboie contre son maître…BEKKER, p. 489 : ἡ λακέρυζα πρὸς δεσπόταν κυών…
Ces fragmens de poètes contre les philosophes sont repris et en quelque sorte résumés dans le XIIe livre des Lois, tom. VIII, pag. 398. On ignore à quels poètes ces différens traits satiriques sont empruntés ; mais ils ont bien l'air d'appartenir à l'ancienne comédie, dont on connaît les invectives contre la philosophie. Schneider pense qu'il s'agit plutôt des poètes