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LIVRE DIXIÈME.


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PAGE 246. — On dit en effet qu’Homère, pendant sa vie même, fut étrangement négligé par ce personnage. BEKKER, p. 476 : ὡς πολλή τις ἀμελεὶα περὶ αὐτὸν ἧν ἐπ' αὐτοῦ ἐκείνου, ὅτε ἔζη.


La tautologie est ici par trop forte. Ou bien ὅτε ἔζη est une pure glose explicative de ἐπ' αὐτοῦ ἐκείνου, ou, si l’on conserve ὅτε ἔζη, il faut lire avec Heyne et Ast ἀπ' αὐτοῦ ou ὑπ' αὐτοῦ, comme il est dit un peu plus bas ἐτιμᾶτο καὶ ἠγαπᾶτο ὑπ' αὐτῶν. — Cet argument de la mauvaise conduite de Créophile, à l’égard d’Homère, est du même genre que celui du Gorgias, où Platon tourne contre Périclès et les autres politiques d’Athènes, l’ingratitude même de leurs concitoyens et les torts de leur propre famille.

PAGE 255. — Mais il me semble nécessaire d’examiner à présent ce qui a été omis pour lors.

Ici Grou avertit qu’il a mis à profit la traduction que