égalent, sous ce rapport, les mois et les années du second. C'est là, selon moi, cette convenientia indiquée par Platon entre le nombre et la vie. Schleiermacher n'y comprenant rien, si ce n'est que 729 est le double de 365, a traité ceci de plaisanterie, par la raison que les personnages intermédiaires, qui vivent dans les mêmes mesures du temps, n'ont pas cependant un chiffre de distance qui convienne à ce rapport. »
Après cela Schneider en vient à la première difficulté de Schleiermacher. Celui-ci avait blâmé le calcul de la progression, qui disait roi 1, timocrate 2, oligarque 3, ce qui déjà ne fait que 2 distances ; puis démocrate 6, tyran 9, quand il n'y a au total que 5 termes et 4 distances. Schneider trouve tout simple que l'on calcule ainsi. Si on s'en étonne, c'est que plus haut on n'a pas compris comme il faut les mots ῶν νόθων εἰς τὸ ἐπείκενα ὑπερβὰς ὁ τύραννος. Ces mots veulent dire, selon Schneider, que le tyran ne connaît même pas les plaisirs faux. D'autre part, le roi qui ne connaît que les véritables ne connaît pas davantage les plaisirs faux. Cela étant, quand on arrive au troisième terme, il est juste de renforcer la progression, en supposant entre le troisième et le quatrième autant de distance qu'entre le premier et le troisième; et de même du quatrième au cinquième.