bable qu'il ait autre chose en vue dans son énumération sur le temps, sinon que 729 est le double de 365 ; car on sait qu'en pareil cas une unité de moins n'était point comptée dans la pratique des Grecs. Cela même semble n'offrir qu'un jeu d'esprit assez insignifiant, puisque la vie des deux hommes que l'on compare, bien que sujette à la même mesure du temps, ne saurait recevoir de semblables proportions numériques. »
Je finis par une courte analyse du long commentaire du dernier interprète, Schneider.
« Pourquoi Platon va-t-il chercher un chiffre pour évaluer une valeur morale comme celle-là ? Schleiermacher dit que c'est parce que Platon a lui-même établi qu'il n'y a science que de ce qui se compte et se mesure. Mais ce même Platon a déjà expliqué mainte autre matière, incontestablement du domaine de la science, sans recourir aux nombres, par exemple, la nature de la justice et des autres vertus dans ses autres ouvrages ainsi que dans celui-ci. »
« Je ne croirai pas davantage, avec Stallbaum, que Platon a voulu plaisanter et gâter par un mauvais jeu d'esprit une discussion aussi grave. »
« J'aime mieux croire que ce philosophe, versé dans les mathématiques, a été induit, par une sorte d'analogie, à entrer dans ce procédé, afin de faire ressortir