celui du roi. Ce calcul est fondé sur ce théorème de géométrie : Les solides , dont toutes les dimensions sont proportionnelles, sont entre eux en raison triplée, ou comme les cubes d'une de leurs dimensions. »
Le vice déjà signalé de cette interprétation est la prédominance du point de vue géométrique sur le point de vue arithmétique, lequel est le vrai, alors même qu'il est exprimé par des termes empruntés à la géométrie.
Voici maintenant la note de Schleiermacher, dont je reconnais toujours les vues ingénieuses et profondes, alors même que je ne puis pas les partager.
« C'est à Platon lui-même à justifier cette prétention, de déterminer par un nombre la différence entre la condition du tyran et celle de l'aristocrate ou du roi. Platon était lié par un principe qu'il a soutenu de toute son autorité, savoir, qu'en toute chose il n'y a de véritablement scientifique que ce qui contient les conditions de la mesure et du nombre. Il ne nous appartient ici que d'éclaircir autant que possible en lui-même le calcul dont il s'agit : encore pourrons-nous difficilement parvenir à donner toute satisfaction sur ce point. »
« Premièrement, la question étant de savoir de combien le tyran est éloigné du roi, il serait naturel de mesurer les intervalles : au lieu de cela, ce sont les rangs que l'on compte. Ainsi, au lieu de dire, du roi au ti-