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τυρανν… γίγν. L'erreur de Stallbaum est de vouloir introduire cette interprétation dans le texte même.

PAGE 174. — De même lorsque le chef du peuple… BEKKER, p. 417 : ἆρ' οὖν οὕτω καὶ ὅς…

Parce que toute cette phrase est vive et poétique, Stallbaum en conclut que Platon avait sous les yeux quelque passage de poète ; mais il ne fait pas attention que Platon est un poète aussi, qui s'anime de sa propre verve. Je n'aurais pas relevé cette erreur si elle ne revenait plus d'une fois dans Stallbaum.

PAGE 182. — Le peuple, en voulant éviter, comme on dit, la fumée de la dépendance sous des hommes libres, tombe dans le feu du despotisme des esclaves, échangeant une liberté excessive et extravagante contre le plus dur et le plus amer esclavage. BEKKER, p. 424 : εἰς πῦρ δούλων δεσποτείας… δούλων δουλείαν…

Cette belle expression δούλων δεσποτείας est presque gâtée par la répétition ambitieuse et insignifiante δούλων δουλείαν. Je suis bien tenté de regarder le second δούλων comme transporté ici mal à propos de la phrase