mets étrangers ou d'autres semblables. Et Schneider semble avoir entendu, comme Schleiermacher, puisqu'il met une virgule avant ἢ τοιούτων. Cependant ἀλλοίος ἢ, diversus a, alius quam, est partout. Voyez le Lex. de Schneider.
PAGE 161. — Dans la première compagnie où on s'enivre de lotos. BEKKER, p. 407 : εἰς ἐκείνους τοὺς Λωτοφάγους ἐλθών…
Schleiermacher observe très bien qu'il ne peut s'agir ici des Lotophages d'Homère, Odyssée, IX, 94, lesquels étaient des hommes simples et innocens. Toute la force de cette expression, et de l'allusion, s'il y en a, doit porter sur le lotos, dont on ne pouvait manger, dit-on, sans oublier le passé, et par conséquent sans tomber dans l'extravagance. Le Scholiaste dit que les Lotophages sont là allégoriquement pour les maximes fausses et présomptueuses dont il a été parlé. Mais allégorie pour allégorie, je croirais plutôt qu'il s'agit ici, non des mauvaises opinions, mais des mauvais désirs, que l'on a comparés plus haut au miel des frelons, μελίτος κηφηνῶν. Ce miel dont notre homme avait goûté d'abord, il y revient et s'en enivre comme de lotos. Μωτοφάγους st ici à peu près pour κηφηνάς. Il est assez étonnant que Stallbaum et Schneider se taisent sur celle difficulté.