ceux qu’ils ont ruinés… Bekker, p. 398-399 : οἱ δὲ δὴ χρηματισταὶ ἐγκύψαντες, οὐδὲ δοκοῦντες τούτους ὁρᾷν…
Faut-il entendre ἐγκύψαντες au propre ou au figuré ? Il se prend volontiers dans les deux sens. Ici je préfère le figuré, avec tout le monde, excepté Schneider, qui dit : Demisso capite inter cives versantium et innocentiæ specie prœdam captantium. Mais il s’agit de dureté et d’âpreté au gain, et non d’hypocrisie. Platon ne veut pas peindre des usuriers honteux, tremblans devant celui qu’ils ruinent, mais des oligarques aussi altiers qu’avides, marchant à leur but sans pitié, sans faire attention à ceux qu’ils ruinent, et faisant tout autant de nouvelles dupes qu’il s’en présente.
Page 158. — Mais le désir qui va au-delà et se porte sur des mets plus recherchés. Bekker, p. 404 : τὶ δέ ; ἡ πέρα τούτων καὶ ἀλλοίων ἐδεσμάτων ἢ τοιούτων ἐπιθυμία.
J’entends, d’après la ponctuation de Bekker et l’interprétation très simple de Ast et de Stallbaum, le désir qui va au-delà de ces mets simples et nécessaires, et se porte sur des mets différent de ceux-là. Schleiermacher supposant probablement qu’on ne peut dire ἀλλοίος ἢ…, traduit ἀλλοίων ἢ τοιούτων… par : des