vaut rien. Il s'agit de gouvernemens faits uniquement pour la guerre et non pas de gouvernemens en guerre avec eux-mêmes. C'est un vrai contre-sens, et je tiens ici contre Bekker, avec Schleiermacher, Stallbaum et Schneider.
PAGES 136-137. — Quand on les attaque devant les tribunaux dans des affaires civiles ou politiques. BEKKER, p. 387 : λοιδορούμενον ἰδίᾳ τε ἐν δικαστηρίοις καὶ δημοσίᾳ.
Ἐν δικαστηρίοις est placé de telle sorte qu'on ne peut le rapporter exclusivement ni à δημοσίᾳ, comme l'ont fait Ast et Schleiermacher, ni à ἰδίᾳ ; je le rapporte à l'un et à l'autre.
PAGE 147. — Il n'y a pas d'apparence ; autrement il n'aurait pas pris un guide aveugle. BEKKER, p. 396 : οὐ γὰρ ἂν τύφλον ἡγεμόνα τοῦ χοροῦ ἐστήσατο.
Le chœur, chez les anciens, ne chantait pas seulement ; il faisait sur le théâtre des marches et des mouvemens que le chef devait bien voir pour les bien diriger ; de façon qu'un aveugle aurait été un très mauvais chef de chœur. La métaphore ne peut se traduire en français. Stallbaum subtilise fort mal à propos : τοῦ χοροῦ eleganter de cœteris cupiditatibus