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rien dans la description d'Aristote qui y corresponde, et ainsi il ne les a mis là que pour avoir une phrase complète. »

« Au contraire, les mots τρὶς αὐξηθείς, « multiplié trois l'ois, « appartiennent encore évidemment à sa description , comme réellement correspondant à συζυγείς. »

« Mais il me serait difficile de voir dans les termes d'Aristote une explication de ceux de Platon, si l'on n'admettait pas que les mots, « le nombre de cette figure, » répondent aux mots, « la racine 4/3 combinée avec 5 , » et que les mots , « quand il est devenu cubique, » répondent à, « multiplié trois fois ». Or cela ne peut se concevoir qu'autant qu'on se rappelle que 216 cube de 6 est également la somme des trois cubes de 3, 4 et 5. »

« Conséquemment, Aristote semble avoir entendu par la racine 4/3 les deux nombres 3 et 4 ; ces deux nombres, avec 5, forment une figure, et c'est cette construction en une figure qu'il entend par cette expression indéterminée συζυγείς. »

« Ces nombres sont sans doute ceux du triangle rectangle rationnel, parce que 32 + 42 = 52 mais ce triangle n'a rien à faire ici. »

« Maintenant de ce qu'Aristote, dans son explication, n'a pas admis les mots ἁρμονίας δύο παρέχεται, « offre