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ainsi que les différences 4, 6 et 9, et que par conséquent ce nombre répond à toutes les conditions ; enfin, nous avons déjà dit plus haut comment toutes ces quantités sont exprimables et commensurables {ausdrükbar und messbar), les unes par rapport aux autres. »

« Quant au reste du passage, je rappellerai d'abord qu'Aristote, Polit. V, chap. 10, commence sa description du nombre fatal à ces mots ὧν ἐπίτριτος πυθμήν « dont la racine 4/3, » et la continue seulement jusqu'à περέχεται, et qu'ensuite il éclaircit la description par ces mots λέγων ὅταν ὁ τοῦ διαγράμματος ἀριθμὸς τούτου γένηται στερεός, « voulant dire quand le nombre de cette figure est devenu cubique. » De là je ne crois nullement devoir conclure qu'Aristote ait aussi pensé que notre passage comprend deux nombres, et qu'il ne s'occupe que du second ; en effet, son expression : « Que rien ne demeure, mais que tout change dans une période donnée, » prouve assez manifestement le contraire , surtout en y joignant les mots qui suivent immédiatement, «la nature engendrant quelquefois de mauvais produits, etc. : » mais ce qui me paraît résulter de cette observation, c'est qu'Aristote a admis que les mots cités épuisent la description du nombre, et en cela nous croyons devoir le suivre sans hésiter. »

« Quant aux mots ἁρμονίας παρέχεται, on ne trouve