teurs différens entre eux. Or, c’est là-dessus que repose le système par lequel on ramène les données dont il s’agit au nombre des Lois. »
« Maintenant, pour revenir à Schneider, je ne puis accorder qu’avec ὧν commence la description d’un nouveau nombre, du véritable numerus fatalis, ni que Platon ait laissé incomplète l’indication des données nécessaires pour trouver ce nombre. Mais je crois pouvoir considérer comme certain que ce dernier article du passage en question ne contient aucune indication nouvelle de ces données ; seulement une nouvelle propriété de ce nombre me paraît ici décrite, savoir, que ce nombre ajouté avec un autre présente deux harmonies. À mon sens Schneider a parfaitement raison de dire qu’on ne voit point clairement ce qu’on fera des élémens de cette harmonie considérés en eux-mêmes ; et mon avis est aussi que l’intention de Platon n’était pas qu’on en fît quelque chose. Nous pouvons donc nous rassurer d’avance en songeant que, quand même on ne réussirait pas à déchiffrer ce dernier article, il ne s’ensuivrait point que le discours de la muse fût entièrement perdu pour nous. Car c’est la première partie de ce passage qui contient l’essentiel, et je ne nierai point que Schneider ne me paraisse l’avoir éclaircie d’une manière très satisfaisante. »