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PAGE 95. — Méprisé et entravé par le vulgaire, entre les mains de gens qui y travaillent sans comprendre toute son utilité… BEKKER, p. 352 : ἐπεὶ καὶ νῦν ὑπὸ τῶν πολλῶν ἀτιμαζόμενα καὶ κολουόμενα, ὑπὸ δὲ τῶν ζητούντων λόγον οὐκ ἐχόντων καθ’ ὅτι χρήσιμα…

Tout le monde, et Schleiermacher lui-même, rattache ὑπὸ δὲ à ἀτιμαζόμενα et à κολουόμενα, auquel se rattache déjà et nécessairement ὑπὸ μέν. Cependant, si le vulgaire méprise et entrave la géométrie, on ne peut pas dire que les géomètres qui travaillent sans comprendre toute son utilité, la méprisent et l'entravent aussi ; ils la servent au contraire et lui font faire des progrès, comme Platon le dit plus bas. Je me suis donc hasardé à prendre ὑπὸ δὲ isolément : par le seul secours de, sous la main de

PAGE 98. — Néanmoins, comme toute cette magnificence appartient à l'ordre des choses visibles, j'entends qu'il la faut considérer comme très inférieure à cette magnificence véritable, que produisent la vraie vitesse et la vraie lenteur dans leurs mouvemens respectifs, et dans ceux des grands corps auxquels elles sont attachées, selon le vrai nombre et toutes les