de cet idéal, et ils formeront ainsi par le mélange et la combinaison , et à l'aide d'institutions convenables, l'homme véritable… BEKKER, p. 305 : ἔπειτα, οἶμαι, ἀπεργαζόμενοι πυκνὰ ἂν ἑκατέρωσ’ ἀποβλέποιεν, πρός τε τὸ φύσει δίκαιον καὶ καλὸν καὶ σῶφρον καὶ πάντα τὰ τοιαῦτα, καὶ πρὸς ἐκεῖνο αὖ τὸ ἐν τοῖς ἀνθρώποις, ἐμποιοῖεν, συμμειγνύντες τε καὶ κεραννύντες ἐκ τῶν ἐπιτηδευμάτων τὸ ἀνδρείκελον…
Telle est la leçon de la plupart des manuscrits et des éditions, et elle donne un sens très satisfaisant. Il faut avoir les yeux et sur l'idéal et sur ce que l'humanité en peut admettre, pour composer, à l'aide de ce mélange, l'homme véritable. Ainsi, deux modèles, ἑκαθέρωσε, le bien en soi, τὸ φύσει δδίκαιον, et le bien relatif, τὸ ἐν ἀνθρώποις, et, pour résultat, un tableau formé sur ce double modèle, à savoir, l'homme véritable, l'Etat à la fois idéal et humain, fruit d'une combinaison de l'absolu et du relatif. Schneider qui n'admet pas qu'il puisse y avoir deux modèles, ni par conséquent un second différent du premier, est conduit par là à rejeter la leçon αὖ τὸ ἐν τ. α., et à réhabiliter la vieille leçon ἐκεῖνο αὖ, ὃ ἐν…, entendant parla le tableau même que l'artiste politique veut faire pour l'humanité, c'est-à-dire le résultat même de son travail ;