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sans en savourer aucun[1]. Avant d’avoir résolu la première question que nous nous étions proposée sur la nature de la justice, je me suis mis à rechercher aussitôt si elle était vice ou vertu, habileté ou ignorance. Est survenue une autre question, si l’injustice est plus avantageuse que la justice, et je n’ai pu m’empêcher de quitter l’autre pour m’attacher à celle-ci ; de sorte que je n’ai rien appris de tout cet entretien ; car ne sachant pas ce que c’est que la justice, comment pourrais-je savoir si c’est une vertu ou non, et si celui qui la possède est heureux ou malheureux ?
- ↑ Julien a imité cette comparaison, Orat. II, p. 69.