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que de ne point négliger l’étude de la géométrie : d’autant plus qu’elle a encore d’autres avantages qui ne sont pas à mépriser.

Quels sont-ils ?

D’abord, ceux dont tu as parlé, et qui regardent la guerre. En outre, elle dispose plus heureusement l’esprit à l’étude des autres sciences ; aussi nous voyons qu’il y a à cet égard une différence du tout au tout entre celui qui est versé dans la géométrie et celui qui ne l’est pas.

En effet, la différence est très grande.

Voilà donc la seconde science que nous prescrirons à nos jeunes gens.

C’est décidé.

Eh bien, l’astronomie sera-t-elle la troisième science ? Que t’en semble ?

C’est mon avis ; car, selon moi, une connaissance exacte des saisons, des mois, des années n’est pas moins nécessaire au guerrier qu’au laboureur et au pilote.

Vraiment, c’est bonté pure de ta part. Tu as l’air d’avoir peur que le vulgaire ne te reproche de prescrire l’étude de sciences inutiles. Le plus solide avantage de ces sciences, mais un avantage dont il n’est point du tout facile de faire sentir le prix, c’est qu’elles purifient et raniment un organe de l’ame aveuglé et comme éteint par les autres occupations de la vie ; organe dont la conserva-