présentés dans les eaux et sur la surface des corps opaques, polis et brillans, et toutes les autres représentations du même genre. Tu vois ce que je veux dire.
Oui.
L’autre section te donnera les objets que ces images représentent ; je veux dire les animaux, les plantes et tous les ouvrages de l’art comme de la nature.
Je conçois cela.
Veux-tu qu’à cette division du monde visible soit substituée celle du vrai et du faux de cette manière : l’opinion est à la connoissance ce que l’image est à l’objet.
J’y consens.
Voyons à présent comment il faut diviser le monde intelligible.
Comment ?
En deux parts, dont l’âme n’obtient la première qu’en se servant des données du monde visible que nous venons de diviser, comme d’autant d’images, en partant de certaines hypothèses, non pour remonter au principe, mais pour descendre à la conclusion ; tandis que pour obtenir la seconde, elle va de l’hypothèse jusqu’au principe qui n’a besoin d’aucune hypothèse, sans faire aucun usage des images comme dans le premier cas, et en procédant