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tour à tour dans divers manuscrits. Mais comment Schneider peut-il garder cette liberté dans les liens de son système, et préférer un seul manuscrit très médiocre à l’autorité de tous les autres, même de ceux qu’il a reconnus excellens précisément pour cette même phrase ?


Page 318. — Cet amateur de spectacles. Bekker, p. 271 : [ἐκεῖνος ὁ φιλοθεάμων, καὶ…]

Ast est le premier qui ait proposé de retrancher ces mots comme oiseux et nuisant à la clarté de la phrase ; et cette raison a persuadé Schleiermacher et Bekker. Cependant cette leçon se trouve dans tous les manuscrits, un seul excepté. Schneider a fait voir que pour ôter toute obscurité il suffit de changer la ponctuation, de mettre une virgule avant ἐκεῖνος, et de retrancher celle que l’on met ordinairement après φιλοθεάμων. Au reste, toute cette distribution de virgules ne signifie rien, et même sans cela la phrase est parfaitement claire. Ἐκεῖνος ὁ φιλοθεάμων est une reprise de ὁ χρηστός, avec une nuance de ridicule de plus. — Ce passage sur le beau absolu rappelle et résume la discussion du Banquet.


fin du neuvième volume.