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prennent la défense de la personne attaquée… Il est clair que dans tout ceci il s’agit de sûreté individuelle et non pas de gymnastique.


Page 286. — Bekker, p. 245 : κολακείας τε πλουσίων πένητες.

Ficin fait ici un contre-sens : adulationes certe aberunt quibus adversus divites inopes uti solent. Ast et Stallbaum ont vu dans cette tournure des difficultés qui n’y sont pas. C’est seulement une tournure concise que nous avons rendue exactement en français par celle-ci : pauvres, la nécessité de flatter les riches, comme s’il y avait : κολακείας πλουσίων ὅταν πένητες ὦσι, ou εἰ πενήτες εἴσιν.


Page 287. — Enfin, mon cher, mille choses basses et misérables, et qui sont indignes d’être citées. — Oui, tout cela est frappant, même pour un aveugle. Bekker, p. 246 : δῆλά τε δὴ καὶ ἀγεννῆ καὶ οὐκ ἄξια λέγειν. Δῆλα γάρ, ἔφη, καὶ τυφλῷ.

Je conviens que le plus grand nombre des manuscrits donnent δῆλά τε δὴ καὶ ἀγ…, mais plusieurs manuscrits donnent aussi δειλά τε avec les anciennes éditions de Alde, de Bale et de H. Étienne. Ast, Stallbaum et Schleiermacher ont adopté cette leçon, et je