supposer un proverbe perdu qui disait peut-être : la vingt-quatrième année est celle où l’on court le plus vite ; année passée laquelle commencerait pour les hommes l’âge de la force génératrice.
Schleiermacher entend : leur faisant un devoir de soigner leur corps, de s’appliquer aux exercices gymnastiques, et par là indirectement de ne pas se laisser maltraiter. J’entends tout simplement comme Ficin, Grou, Stallbaum et Schneider : tutandis corporibus necessitatem imponentes ; c’est-à-dire, au lieu de s’en remettre à la justice naturelle de tous les citoyens et à leur bienveillance réciproque du soin de se protéger les uns les autres, ériger cette protection en une obligation sociale, en faire une loi. Ce qui suit ne peut laisser aucun doute sur la vérité de ce sens. Cette loi aura cela de bon que si quelqu’un en maltraite un autre, la querelle n’aura pas de suite, parce que nous donnerons au plus âgé autorité sur quiconque sera plus jeune avec le droit de le châtier… Les jeunes gens n’oseront pas porter la main sur des hommes plus âgés… appréhendant que les autres ne