et qui ne va plus avec μουσική. Ce ne peut pas être non plus l’indéterminé τοῦτο, diess de Schleiermacher ; car ποιήσας y répugne absolument. Je ne puis donc admettre la leçon de Bekker, savoir, ἐὰν… φύσει ἄθυμον λάϐῃ. Reste que le sujet de λάϐῃ soit celui de la phrase précédente, τις, placé à la tête de cette phrase, et qui par là domine tout ce qui suit, sujet repris et développé par οὗτος, qui déjà est celui de ἐποίησεν ainsi que de plusieurs autres verbes, et qui par conséquent peut très bien être celui de ποιήσας, etc. Ce sujet τις… οὗτος… s’étend jusque sur la phrase suivante : ἂν αὖ γ… πονῇ καὶ εὐωχῆται. Or, ce sujet adopté exige le rejet de la leçon de Bekker, φύσει ἄθυμον, leçon qui est celle de Ficin, de Schleiermacher, de Schneider et du plus grand nombre des manuscrits, parmi lesquels le manuscrit A, et il n’admet que l’ancienne leçon φύσιν ἄθυμον, qui a pour elle aussi cinq manuscrits, parmi lesquels ceux de Florence et de Munich. Stallbaum a fini par revenir à cette leçon.
Je ne conçois pas les difficultés que Morgenstern et Ast ont vues ici, et les corrections qu’ils ont faites. Ce-