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Page 170. — Bekker, p. 146.

Ce passage a enfin cédé aux efforts de la critique. La conjecture de Grou, εἰ après πότερον, qui n’est dans aucun manuscrit, est abandonnée depuis long-temps. Bekker a fait le premier pas vers la vraie solution, en changeant avec plusieurs manuscrits en , ce qui fait un pendant à πότερον, et en mettant l’interrogation après ἐμποδίζει. Schleiermacher a rendu le service de retrancher γάρ, qui manque dans un grand nombre de bons manuscrits. Stallbaum a porté le dernier coup à toute difficulté en faisant une seule phrase où on en avait vu deux, et en ôtant le point après νοσοτροφία.


Ibid.Bekker, p. 146-147.

Je suis, avec Schleiermacher, le texte de Bekker et les indications de Ast. J’attribue Σχεδόν γέ τι jusqu’à σώματος à Socrate ; Εἰκός γ’ ἔφη à Glaucon, et Οὐκοῦν à Socrate. Tous les autres éditeurs ont arbitrairement bouleversé le texte. D’abord Grou, d’après Ficin, attribue à Glaucon σχεδόν γέ τι… jusqu’à καὶ γὰρ καὶ πρὸς οἰκονομίας, qu’il donne à Socrate ; mais Socrate ne reprend guère la parole, sans un signe quelconque qui marque cette reprise, et il est évident que