tation de gourmandise de Corinthe, soient précisément celles que Ast cite pour établir la réputation de Corinthe dans un autre genre ; et l’exactitude est ici du côté de Ast. Cependant j’ai cru pouvoir entendre, par κόρην, une cuisinière corinthienne, et prendre φίλην εἶναι dans le sens de placere. C’est l’avis de Stallbaum. Schleiermacher ne fait aucune remarque, et sa traduction est équivoque : Korinthische mædchen lieb haben.
Tous les manuscrits, Bekker et Schleiermacher ont λογιζόμενος, lequel ne va guère avec πάσας διεξόδους διεξελθὼν ἀποστραφῆναι, expressions métaphoriques qui exigent λυγιζόμενος. D’abord la différence de l’υ à l’ο est presque nulle. Ensuite il est plus vraisemblable que les copistes se sont trompés que le Scholiaste, Suidas et Photius qui ont λυγιζόμενος. Enfin, ῶστε μὴ παρασχεῖν δίκας est la conclusion générale de la phrase entière, et ne peut se rapporter au seul λογιζόμενος. Schneider lui-même, malgré son respect quelquefois superstitieux pour les manuscrits, adopte λυγιζόμενος avec Morgenstern, Ast et Stallbaum. La phrase de Galien qui l’arrête un peu, et qui contient λογιζόμενοι, peut très bien ne pas être une allusion à celle de Platon.