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les omettre que de bons manuscrits les emprunter à une glose.


Page 107. — D’abord il a imaginé sur les plus grands des dieux le plus grand et le plus monstrueux mensonge, celui qui raconte qu’Uranus… Bekker, p. 95 : πρῶτον μὲν, ἦν δ’ ἐγώ, τὸ μέγιστον καὶ περὶ τῶν μεγίστων ψεῦδος ὁ εἰπὼν οὐ καλῶς ἐψεύσατο, ὡς Οὐρανός…

Je construis : οὐ καλῶς ἐψεύσατο τὸ μέγιστον ψεῦδος ὁ εἰπὼν ὡς,… d’après la leçon du plus grand nombre des manuscrits, Bekker et Schneider. Ast et Stallbaum, sur l’autorité d’Eusèbe, d’un seul manuscrit et de Ficin, lisent avec une virgule auparavant, ce qui donne la construction suivante : τὸ μέγιστον ψεῦδος (ἔστιν), ὃ εἰπὼν οὐ καλῶς ἐψεύσατο ὡς… ὡς se rapporterait alors à ἐψεύσατο, et non pas à εἰπών.


Page 107. — Jusqu’à la fin du second livre.

Toute cette fin du second livre se rattache à l’Euthyphron. On y voit l’admirable contraste de la morale de Socrate et de Platon et de la morale du paganisme, au moins du paganisme populaire, tel que l’avaient fait et