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comme je les apercevrai, tu seras réduit à employer la force ouverte, qui ne peut te réussir contre moi. » Ce n’est pas là tout-à-fait l’interprétation de Bremi et de Dœderlein, qui rapportent trop étroitement μὴ λαθὼν à βιάσασθαι, pour φανερῶς βιάσασθαι. Schleiermacher défend la leçon de Bekker et des manuscrits, et Schneider se garde bien de s’en écarter.


Page 35. — Mais un art quelconque a-t-il un intérêt étranger, et ne lui suffit-il pas d’être en lui-même aussi parfait que possible ? Bekker, p. 32 : Ἆρ’ οὖν καὶ ἑκάστῃ τῶν τεχνῶν ἔστι τι ξυμφέρον ἄλλο οὗ προσδεῖται, ἢ ἐξαρκεῖ ἑκάστη αὐτὴ ἑαυτῇ ὥστε ὅτι μάλιστα τελέαν εἶναι.

Toutes les éditions avant Bekker, et tous les manuscrits, un seul excepté, donnent seulement ξυμφέρον ἄλλο ἢ ὅτι μάλιστα τελέαν εἶναι. Schleiermacher, et après lui Schneider, ont montré que la nouvelle leçon n’est pas seulement préférable, mais nécessaire. Cependant Schneider, dans son système outré d’exactitude, est embarrassé, et il doit l’être, ayant contre lui la grande majorité des manuscrits. Pour nous, nous remarquerons que si un seul manuscrit de Bekker donne la vraie leçon, ce manuscrit est un des meilleurs, celui de Munich, et qu’ensuite un de Florence collationné par Stall-