être pris dans un sens absolu, et n’a aucun besoin de τι ou de ἄλλο, qui se trouve dans un seul et mauvais manuscrit, encore moins de ἄλλως ἢ de Henri Étienne. C’est pourtant cette correction que Schleiermacher a suivie : eine andre Bestimmung als wie wir zuerst sagten, et cela contre Bekker, qui met une virgule avant ἤ. Stallbaum propose ou d’ajouter ἄλλο pour expliquer ἤ, ou de changer ἢ en καί. Schneider défend ici avec raison la leçon des manuscrits ; il montre que ἢ s’emploie aussi pour exprimer une simple modification. Bekker paraît bien avoir été de cet avis, mais il aurait dû mettre une virgule avant νῦν, et réserver le point d’interrogation pour la fin de la phrase entière après βλάπτειν.
Tous les manuscrits donnent μὴ λαθών. Il est étonnant que Ficin, Grou, Étienne et Ast rejettent μὴ, et que Stallbaum lui-même, qui connaissait l’unanimité des manuscrits, s’obstine aussi à le rejeter. Le sens est pourtant bien simple : « J’apercevrai tes ruses, et,