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légèrement le poids de la vieillesse. Car, disent-ils, la richesse a bien des consolations. — Oui, dit Céphale, ils ne m’écoutent pas. Bekker, p. 8 : τοὺς πολλούς,… οὐκ ἀποδέχεσθαι ἀλλ’ ἡγεῖσθαί σε… τοῖς γὰρ πλουσίοις πολλὰ παραμύθιά φασιν εἶναι. Ἀληθῆ, ἔφη, λέγεις· οὐ γὰρ ἀποδέχονται. Καὶ λέγουσι μέν…

Muret fait un proverbe de la phrase : τοῖς γὰρ πλουσίοις… ; il y reconnaît même un proverbe en vers : πόλλ’ ἔστι τὰ παραμύθια. Si ce proverbe, en vers ou non, était positivement connu, on pourrait entendre φασὶν, dans son sens ordinaire et absolu, on dit, dit-on, comme le fait Grou ; mais faute de trouver quelque part ce proverbe, j’ai rapporté φασὶν au sujet qui précède et domine toute la phrase, savoir τοὺς πολλοὺς, auquel sujet se rapporte évidemment ἀποδέχονται καὶ λέγουσι de la phrase suivante.


Page 8. — Ceux qui la doivent (leur fortune) à leur industrie, y sont doublement attachés ; ils l’aiment d’abord parce qu’elle est leur ouvrage, comme les poètes aiment leurs vers et les pères leurs enfans ; et ils l’aiment encore comme tous les autres hommes pour l’utilité