D’après ce passage, il est évident que c’était alors la première fois que la course des flambeaux à cheval était célébrée à Athènes. Je laisse aux archéologues à rechercher où ce mode de Lampadédromie se célébrait avant l’époque dont il s’agit ; si venu à Athènes avec une fête de Thrace, il était particulier à ce pays renommé pour ses chevaux ainsi que la Thessalie, ou si, se rapportant au culte de Diane, il représente, comme le conjecture Muret avec plus d’esprit que de vraisemblance, la lune portée dans l’espace sur un char attelé de chevaux. C’est aux archéologues aussi qu’il appartient de déterminer avec précision comment avait lieu cette course, soit à pied soit à cheval ; car il y a une contradiction manifeste entre le texte de notre auteur et les autres passages de l’antiquité relatifs aux Lampadédromies. Le Scholiaste d’Aristophane, sur les Grenouilles, vers 131, dit positivement qu’il y avait à Athènes trois courses aux flambeaux, l’une en l’honneur de Prométhée, l’autre en l’honneur de Vulcain, l’autre en l’honneur de Minerve, et que ces courses avaient lieu dans le Céramique. Pausanias, Attique, chap. 30, décrit avec précision l’une d’elles, celle en l’honneur de Prométhée. Elle consistait à courir depuis l’autel de Prométhée,
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ἵππων ; ἦν δ’ ἐγώ· καινόν γε τοῦτο. Λαμπάδια ἔχοντες διαδώσουσιν ἀλλήλοις ἁμιλλώμενοι τοῖς ἵπποις ;