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ἑορτὴν βουλόμενος θεάσασθαι τίνα τρόπον ποιήσουσιν ἅτε νῦν πρῶτον ἄγοντες.

Il me semble évident que τῇ θεῷ et τὴν ἑορτὴν sont inséparables, et se rapportent l’un à l’autre. Or, quoi qu’en dise le Scholiaste, ἑορτὴν ne peut signifier les Panathénées, ni grandes ni petites, puisque Platon ajoute que cette fête se célébrait alors pour la première fois. Il s’agit donc ici des Bendidées, comme le dit Platon à la fin de ce livre, ταῦτα… εἰστιάσθω ἐν τοῖς Βενδιδείοις, et j’admets, avec Schneider, l’explication d’Origène (contrà Celsum, VI, p. 277, édit. Spenc.) προσευξόμενοι ὡς θεῷ τῇ Ἀρτέμιδι. Les Bendidées se célébraient deux jours avant les petites Panathénées. Cette fête était une importation du culte des Thraces ; voilà pourquoi dans ce passage les Thraces font partie de la pompe.


Page 3. — Ne savez-vous pas, dit Adimante, que ce soir la course des flambeaux en l’honneur de la déesse se fera à cheval ? — À cheval, m’écriai-je, cela est nouveau ! Comment, c’est à cheval qu’on se passera les flambeaux et qu’on disputera le prix ! Bekker, p. 4 : οὐδ’ ἴστε ὅτι λαμπὰς ἔσται πρὸς ἑσπέραν τῇ θεῷ ἀφ’ ἵππων ; Ἀφ’