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NOTES

SUR LA RÉPUBLIQUE


J’ai pris comme à l’ordinaire, pour base de ma ira duction, celle de Grou, qui m’a paru, comme je l’ai déjà dit de sa traduction des Lois, fort au-dessus de sa réputation. Elle a été faite sur le texte de Henri Étienne et sur les deux traductions latines de Ficin et de de Serres.

J’ai eu sous les yeux tous les travaux de quelque importance qui ont été entrepris dans ces derniers temps sur cet ouvrage de Platon. Le premier en date est celui de Ast (Jenæ, 1804 ; Lipsiæ, 1814), lequel a servi de fondement à la partie de son édition complète de Platon, qui renferme la République (Platonis quæ exstant opéra, tome IV et V, Lipsiæ, 1822). Ici, comme ailleurs, les corrections de ce savant ingénieux, tout en attestant une rare sagacité, pèchent par une témérité excessive. La critique qui a présidé à l’édition de Bekker et à la traduction de Schleiermacher, est d’un tout autre caractère. Éclairée par la connaissance d’un